Plusieurs arts martiaux sont pratiqués à travers le monde. Certains d’entre eux sont originaires du Brésil et c’est notamment le cas de l’Uru-can, de la Capoeira et du Jiu-Jitsu brésilien. Pour en savoir plus, voici une présentation de ces trois différents arts martiaux.

L’Uru-can du Brésil

Parmi les différents arts martiaux brésiliens, il y a d’abord l’Uru-can. Il a été créé par Paulo César da Silva Lopes. L’Uru-can est un art martial brésilien qui a été mis en valeur par l’armée de ce pays. Il est basé sur des techniques inspirées d’autres arts martiaux dont le Jiu-jitsu, le taekwondo, le karaté et le judo.

La pratique de l’Uru-can consiste à faire tomber son adversaire afin de le vaincre à travers tous les moyens nécessaires. Pour cela, le pratiquant apprend à se défendre à l’arme blanche. Cet art martial mortel implique donc un don de soi intense.

Pour rendre les techniques de combat précises et parfaites, le pratiquant de l’Uru-can s’appuie sur certaines bases. Il s’agit de la pose :

L’Uru-can est ainsi un art martial violent qui permet d’être armé pour des situations de la vie réelle.

La Capoeira du Brésil

Hormis l’Uru-can, l’autre art martial brésilien qui est très connu est la Capoeira. Celui-ci trouve son origine de l’époque de l’esclavage. La Capoeira a en effet recours à certains mouvements qu’utilisaient les esclaves pour échapper aux coups qui leur étaient portés. À ces mouvements de parade s’ajoutent des acrobaties, de la musique, du chant et de la danse. Ce mélange d’arts empêche le combattant adverse d’anticiper les coups.

La pratique de la Capoeira consiste à donner des coups de pied, de poings ou de tête à son adversaire. Ce dernier ne doit pas les bloquer, mais doit plutôt essayer de les esquiver. C’est ce qui fait la particularité de cet art martial brésilien. Pour esquiver les coups, la Capoeira fait appel à des techniques qui servent en même temps à dérouter l’adversaire.

L’apprentissage de la Capoeira se fait en trois phases. Premièrement, le pratiquant doit prendre connaissance des techniques basées sur la «ginga». Ensuite il doit maîtriser les 8 séquences de cet art martial. Enfin, le pratiquant doit passer à la phase dite «roda». Cette dernière consiste à affronter les autres pratiquants.

Le Jiu-Jitsu du Brésil

Le dernier art martial brésilien qu’il convient de présenter est le Jiu-jitsu. Ce dernier a été créé par Gracie qui s’est largement inspirée du judo. Le Jiu-jitsu vise la soumission de l’adversaire. Cela le distingue du judo qui ne prône que la mise au sol. Pour soumettre son adversaire, le pratiquant du Jiu-jitsu va avoir recours à des mouvements de clés qui sont parfois douloureux.

Le combat de Jiu-jitsu brésilien se déroule essentiellement au sol, sur un tatami. Cet art martial est de ce fait indiqué aux personnes qui sont relativement faibles physiquement pour bien se défendre. L’âge et le niveau d’un pratiquant de Jiu-Jitsu sont indiqués par la couleur de sa ceinture. Celle utilisée par les moins de 16 ans est  blanche, grise, jaune, orange et verte. Les pratiquants de plus de 16 ans auront des ceintures blanche, bleue, violette et marron. Pour les plus de 19 ans enfin, ce sont la noire et rouge qui sont utilisées.

Même si l’uru-can est plutôt réservé aux forces de défense, les deux autres sont assez répandus dans le monde.

Pour perfectionner votre pratique des arts martiaux, le mieux est de travailler vos techniques et vos enchainements contre un partenaire.  Cela permet de mieux prendre en compte la distance et les contraintes du réel l’or de l’exécution de vos techniques. Si vous n’avez pas de partenaire à votre disposition, vous pouvez vous entrainer sur un punchingball humain. Il imite la morphologie humaine et permet pratiquer sur ce qui se rapproche le plus d’un humain.

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